Damien Tiberi : « Un choix à la fois professionnel et affectif »

Damien Tiberi, 29 ans, s’est engagé pour un an au Cercle Athléthique Bastiais. Celui qui connaît bien la Corse pour avoir évolué à l’AC Ajaccio (2011-2013) et avoir fait partie de la Squadra Corsa, est heureux de revenir sur l’île. Fort d’expériences en Ligue 1 et en Ligue 2, Damien Tiberi revient sur les exigences du championnat de National et sur ses objectifs au sein de l’équipe.

Parfaitement. Je dois dire que j’ai été très bien accueilli par l’ensemble du groupe et du staff. Je sais que je suis tombé dans un club familial et structuré.  Ça ne pouvait que bien se passer ! Maintenant, c’est à moi de bien m’intégrer et de m’entendre avec tout le monde car le groupe était déjà en place.

Un petit peu. C’est comme ça, ce sont les aléas du métier. Il faut faire avec. Mais il n’y a pas eu de soucis particulier.

Oui, bien sûr, ça me fait très plaisir de revenir sur l’île. C’est à la fois un choix professionnel et affectif.

Collectivement, le but est d’essayer de faire la meilleure saison. De finir le plus haut possible parce que nous avons certaines ambitions. En tant que joueur nous avons des objectifs et le principal reste de faire quelque chose de bien cette année.

Je vais essayer d’apporter ma petite expérience et mettre mes qualités au service du collectif. Apporter ma pierre à l’édifice, en somme. Je n’aime pas trop parler de moi mais voilà je vais essayer d’apporter mon pied gauche. Me mettre au service du collectif pour donner de bons ballons aux attaquants et venir défendre quand il le faut….

Je ne connaissais pas le championnat de National. C’est vrai qu’il est réputé pour avoir un peu plus d’engagement physique. C’est plus difficile. C’est un championnat compliqué où il faut s’accrocher tous les week-ends. N’importe quelle équipe peut battre n’importe quelle autre. Il n’y a pas de petite équipe. Dans ce championnat, on sait ce qui nous attend et comment on se doit de réagir chaque vendredi.

Certes, en ce moment, on est dans une période jugée difficile. Mais il faut s’accrocher, se serrer les coudes. Comme on dit : « après la pluie, le beau temps »… Je l’espère en tout cas ! Ce qui est certain c’est qu’on ne va rien lâcher. On va se concentrer sur notre travail et un moment donné, ça finira par payer.

J’étais, avant tout, heureux de retrouver les terrains. Avec une défaite et un match nul à Avranches, c’est vrai que la déception était de mise. Surtout pour le match nul face à Avranches. Mais il faut passer outre. Ça va bien finir par nous sourire. Je reste confiant.

Oui, on s’attend à un match difficile mais il faut y aller avec de l’ambition. L’objectif est d’essayer de grappiller quelque chose et pourquoi pas gagner là-bas.

Le message de l’entraîneur a toujours été positif. Il sait qu’en ce moment on est dans une période un peu difficile. Seuls le travail et la rigueur payeront. Ça se joue à des petits détails, des erreurs à gommer pour « ressortir la tête de l’eau » et engranger des victoires.